Drogues et addictions
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Témoignages de différentes personnes

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Message  Admin Ven 5 Fév - 11:36

Bonjour, je me nomme Mariel, j’ai 20 ans et je suis toxicomane. Ce terme s’adresse à moi, même si j’ai arrêté de consommer déjà depuis 1 an ½. On reste accroché en pensée, même si le corps est désintoxiqué. J’ai pris de la drogue pendant 6 ans, réunit en une dose, ce serait assez pour tuer quelqu’un. Je peux vous dire que pendant toutes ces années je ne réalisais pas ce que je fesais. Je disais à tout le monde que c’étais juste pour le plaisir de planer, de faire mes premières expériences. C’est beaucoup plus tard que j’ai réalisé que ce n’était qu’une illusion. Une sorte de porte de sortie vers un monde où plus rien ne compte, mais je ne pourrais dire que ces enivrantes substances t’amènent vers la paix intérieure. Elles te rongent le cœur et l’âme, elles t’enivrent et te détruisent, tout simplement.

Je ne crois pas qu’il y ait un matin où je ne pense pas à la marijuana. Cette traite drogue que ses partisants veulent rendre légale. Qu’elle reste disponible en presciption seulement, sinon je suis contre l’idée, ce serait pénaliser la planète de ses dernières falcultées. Elle a le don de nous rendre accro… Son côté appaisant nous ensorcelle tous sans exeption. Souvent c’est le début d’une grande aventure dangeureuse, dont moi je me serai passé. J’entends encore plusieurs jeunes dire que, l’hypothèse de fumer un joint de temps en temps peut mener aussi loin que la cocaine ou l’héroïne, n’est pas vrai. C’est n’est pas vraiment une hypothèse mais un choix personnel. Celui de se demander si on veut aller plus loin, ou celui de se laisser emporter par des mauvaises influences. Dans la vie, on a toujours le choix. Nous sommes maître de notre destin, sauf sous l’influence de la drogue. Si tu as aimer ta première expérience, tu vas vouloir recommencer. Si quelqu’un t’offre quelque chose de nouveau, tu vas vouloir essayer, et ainsi de suite. Les âmes les plus influencables vont se laisser porter par le bateau, et un jour se rendre contre que l’offre nouvelle est de la cocaine… Moi j’ai arrêté là, je n’ai même pas osé, car au bout d’un certain temps j’ai finit par réaliser que j’étais rendu trop loin. Trois ou quatre mois après j’ai arrêté de consommer. Dieu merci. Mais cette chance n’est pas donné à tout le monde. Combien de mes amis j’ai vu se lancer tête première sans même pas penser aux conséquences de leurs actes, et aujourd’hui regretter. Regretter de ne plus pouvoir avoir le contrôle de leur choix, de leur tête et de leur vie… Je me console en me disant que ça aurait pu être pire pour moi, même si l’envie de recommencer est toujours présente à tous les jours de ma vie. Voilà ce qui fait de moi une toxicomane de même niveau que tous les autres.

Pour revenir sur ce que je disais, je n’ai commencé qu’avec un simple joint à 13 ou 14 ans, et plusieurs autres suivirent. Après, pauvre en argent mes amis et moi firent le tour de tous les solvants inimaginables qui était à notre disposition dans la maison. Ensuite ce fut l'expérimentation de mélange de médicament, tylénol, somnifère, codéine, ect... Un an ou deux après, on m’offrit d’essayer le buvard, drogue chimique composé de LSD. C’est un hallucinogène, d’une durée de 4 à 10 heures. Tous tes sens sont en éveil, les ombres et les couleurs deviennent vivants, tous tes mouvements sont aux ralentis. J’en ait fait au moins une dizaine de fois. Ensuite, je découvris les champignons magiques, semblable au buvard, effet moins fort mais une sensation de confort incomparable. Celui là j’y ait touché deux ou trois fois. Et puis je fit l’expérience du hash, dérivé de la marijuana. Je n’ai pas vu vraiment de différence. Pour continuer, j’ai rentré dans les plus grande ligue. Je ne pensais même pas un jour rentrer une paille dans mon nez pour essayer de la mescaline. Je pense que cette drogue ma carrément prise au cerveau, je ne pourrais même pas vous expliquer en terme clair l’effet que je pouvais resentir, peut-être vous dire que je n’étais tout simplement plus là. J’en fit intensement pendant un mois ou deux, et après avoir frolé un badtrip et ramassé ma meilleure amie a terre, obligé de la trainer à deux jusqu’à chez elle, je n’en fit plus jamais. Le restant de drogue de cette soirée finit dans les toilettes et avec cœur. Un an plus tard, je recommencais avec crainte, mais cette fois avec de la kétamine. C’est un médicament qu’utilisent les vétérinaires. Assez fort, mais a court terme, tu as le sentiment d’être soul. J’en pris à deux reprises. Et puis j’arrive au deux dernière drogues, que je regrette aujourdhui les effets secondaires de une surtout car j’ai adoré, un peu trop même… L’extasy et le speed. L’extasy porte bien son nom. Tous tes sens sont en éveils, tu passes le doigt sur ton bras et tu sens la chaleur passée. Tu te fait donner un massage et tu en jouies quésiment. Je n’imagine même pas quel effet sa fait de faire l’amour sur cette drogue. Mais c’est son composant que j’aime moins, coke, héro, et la matière X qui fait la sensation. Cocktail trop puissant a mon goût, et assez épeurant. Le speed, fantastique pour aller danser, tu bouges tout le temps. J’ai déjà dansé pendant sept heures de temps. Mais seigneur, quelle fatigue intense après, j’étais tellement épuisé après avoir été dans des afterhours que j’en pleurais, car même après 12 heures, pas capable de fermer l’œil. J’ai toujours pensé que je n’étais pas assez en forme pour prendre de la drogue, on dirait qu’elle m’a détruite plus vite que les autres. Je suis plus fragile peut-être mais je n’ai jamais réussit a supporter les lendemains de chimique. J’étais toujours poqué pendant une semaine. Le pire c’était justement le speed, on aurait dit que ça me descendait le moral à zéro, je me sentais dépressive au moins les deux semaines qui suivaient. Mes amis me le reprochaient toujours, eux près à recommencer à tous les jours. Les mêmes amis qui m’ont offert la cocaine quelques mois plus tard. C’est probablement ma fragilité qui ma sauvé, eux, mes anciens amis influents, consomment toujours aujourd’hui et je suis bien loin d’eux.

J’avoue que je n’ai pas eu vie facile. Mais à cette époque de ma vie, j’étais jeune et innoncente. L’innoncence sur le fait que dans la vie il n’y a jamais rien de facile pour personne, que ma vie de tous les jours qui me parraisait atrocement invivable n’était rien à côté de la vie de plusieurs autres. À cet âge, on se sent seul au monde, on s’accroche à ceux qui disent nous aimer, l’influence, et repouse ceux qui nous aime vraiment, par exemple nos parents. Je n’ai plus la même notion de la vie, je voudrais bien retourner en arrière et recommencer à zéro. D’avoir pu sentir le danger et me défendre. J’aurais tellement pu avoir une meilleur vie aujourd’hui, autant sur ma vie professionnelle, sociale et morale. J’avais le choix mais je ne l’ai pas pris. Aujourd’hui j’ai le choix de me reprendre en main, mais ça ne m’empêche pas de regretter cet acte impardonable que j’ai fait à ma propre personne. Celui d’avoir voulu m’effacer, d’oublier mes problèmes, de m’enfoncer dans la drogue et m’autodétruire. J’ai passer à côté de plein de belles choses. Si j’avais su…

Aujourd'hui j’en resent les effets majeurs. Quand j’ai décidé de mettre fin à la marijuana, dont j’étais vraiment accro, je commencais à paranoyer sur des choses sans importances. J’étais dépressive continuellement. Je ne sortais plus, je ne voyais plus personne, j’avais juste envie de fumer mon joint toute seule chez nous et de m’effacer. Aujourd’hui je me rends bien compte que j’ai de la misère avec ma mémoire, je suis encore un peu parano ( je fait de grande obsession sur des sujets qui me bouleverse, j'ai beaucoup de misère à dealer avec ça, je n'étais pas comme ça avant.) encore un peu dépressive, surtout sur le fait que j’ai l’impression d’avoir ratter ma vie. J’ai de la misère à avancer, je manque de confiance en moi, je veux me reprendre en main mais je ne fais qu’être rattrapé par mon passé continuellement à tous les jours. Et je recule, sans le vouloir…

Je ne souhaite cette expérience à personne. Si vous connaissez quelqu’un qui consomme régulièrement, faites lui lire ceci. Si ça peut lui épargner de passer par le même chemin que moi… Mais je connais le monde de la drogue, dure est de faire comprendre ces choses à quelqu'un qui prends de la drogue, moi ça ma pris 6 ans. Donc seulement celui qui veut avoir le choix, le prendra et le fera, comme moi.

http://persocite.francite.com/mariel/temoignage.html

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